NOTRE VILLAGE c’est un "Signal", deux "Centres", et trois "Coins"
Surplombant les communes amies de Lutry, Paudex et Pully, et offrant une vision élargie sur Grandvaux à l’Est, Epalinges et Savigny au Nord, enfin sur la Capitale vaudoise et l’Ouest lausannois, le nom de Lutry a été accolé à celui de Belmont lors de l’occupation bernoise, avant d’être associé à celui de Lausanne, lors de la création des 19 districts en 1803.
La nouvelle Constitution de 2003 ayant décidé de faire subir une « cure de minceur » à son découpage territorial, depuis le 1er janvier 2008 Belmont-sur-Lausanne a été rattaché à l’un des 10 nouveaux districts, celui de Lavaux-Oron.
Si nous avons grand plaisir à côtoyer nos nouveaux « voisins politiques », qui partagent avec nous la terre et la vigne, nos résidents continuent à vivre leurs vies professionnelles et culturelles essentiellement dans le Grand Lausanne, auquel nous rattachent aussi toutes les formes de mobilité.
Les découpages territoriaux devront un jour se démarquer de la politique, et prendre en compte les réalités socio-économiques des habitants de notre beau Canton de Vaud. Notre patronyme deviendra-t-il alors «Belmont-sur-Léman » ?
Notre population, qui s’est multipliée par dix en cent ans, a progressivement installé son lieu de vie sur des terrains, à l’époque occupés par l’exploitation minière et l’agriculture.
Les dernières mines ont été fermées à l’issue de la deuxième Guerre mondiale en 1945, et l’agriculture s’est repliée sur des terrains plus propices à son activité, situés sur le plateau de la Métraude. Les terrains transférés à l’habitat sont pentus, compliqués à construire au vu de la nature géologique du sous-sol, mais offrent pour la plupart une vision enchanteresse sur le Léman. D’autres, plutôt situés dans les hauts du village, bénéficient du calme de nos forêts et de l’éloignement des bruits de la ville.
Le village des « hauts de Lausanne », comme l’appelaient les « gens de la ville », a brillamment réussi sa transformation en lieu de vie pour les nombreuses personnes, qui y ont pris racine avec bonheur. Le défi de chaque jour est de maintenir cet acquis, fragile entre tous, dans une société civile en mutation permanente.
Gustave Muheim, syndic jusqu'en juin 2020